21 août 2009

Ce matin...

Ce matin, comme chaque matin, je suis parti bosser. Je travaille dans le milieu associatif et nous possédons plusieurs centres d'accueil sur le département des Alpes Maritimes. Ce matin donc, 30 bornes à faire. Voyage en voiture, très agréable puisque nous essayons de pratiquer le covoiturage et que ce matin c'est ma charmante directrice en mini jupe blanche qui est passée me prendre. Nous sommes deux, nous avons bonne conscience mais il reste donc 3 places vides dans la bagnole. Pourquoi ne pas utiliser les transports en commun ? Le centre où nous allons est très mal desservi, il faudrait 3 changements et 2 heures de trajet. Réveil 5 heures du mat pour une prise de fonction à 8 heures...Pas glop.
On rentre sur l'autoroute à 7 heures, premier message : "Pollution de l'air à l'ozone, vitesse limitée à 90 km/h". De bon matin l'air est déjà vérolé ! Et dire que nous ne sommes même pas dans une grande agglomération. Qu'est-ce que cela doit être à Paris ou à Lyon ?
Ce matin je ne conduis pas, j'ai donc tout loisir de regarder le paysage et mes voisins automobilistes. Stupeur ! Dans 9 voitures sur 10 on compte 1 conducteur et 4 places libres. Il est 7h15 et nous sommes tous cul à cul dans nos poubelles ambulantes.

Investissement de l'état au niveau des transports en commun proche du zéro : pas de solution de proximité et lorsqu'il y en a une les prix sont prohibitifs. Timide incitation au covoiturage mais aucune obligation en ce sens. Tiens ? Pour les milliards d'euros de perte annuelle de notre système de santé, ne nous a-t-on pas imposé CSG et RDS ? Pourquoi ne pas imposer la présence de 4 personnes par véhicule ? En bons égoïstes que nous sommes cela provoquerait un scandale général !

Nos véhicules a énergie fossiles sont en partie responsables du réchauffement climatique que certains s'emploient à minimiser. La terre connait des périodes de glaciation et de réchauffement, nous l'avons découvert par l'étude de carottes de glace renfermant des informations sur ces variations climatiques sur des milliers voire des centaines de milliers d'années. Au petit détail près que ces variations naturelles, on simplifiera, sont au nombre de 2 : les grandes glaciations tout les 100 000 ans et les petites tout les 10 000 ans. Rien de comparable avec l'augmentation affolante des moyennes de températures sur le globe que nous connaissons ces 50 dernières années.

Ça se réchauffe ? Quel est le problème ? On passera plus de temps à la plage. L'eau des océans monte ? Les populations se déplaceront. L'eau potable (1% de l'eau planétaire nous est accessible) s'amenuise ? La loi de l'offre et de la demande sur l'eau sera un excellent business pour certains ! De nombreux exemples seraient encore à citer. Nous ne voyons les répercutions de ce réchauffement qu'à notre échelle, une centaine d'années... On prévoit 2 à 6°C d'augmentation d'ici à 2100, d'autres plus pessimistes et réalistes prévoient 10°C à 12°C. Même si notre civilisation stoppe toute émission de gaz à effet de serre aujourd'hui, toute la communauté scientifique s'accorde à dire que les températures continueront de grimper pendant 1000 ans : effet d'inertie !

L'illuminé que je suis va vous citer l'exemple qui lui plait le plus et ça devrait vous faire "froid" dans le dos. L'effet de serre, on sait tous à peu près ce que c'est. Pour rappel, le CO2, principal gaz à effet de serre (il y en a d'autres plus puissants encore, mais le CO2 est celui que nous rejetons le plus) qui est présent naturellement dans l'atmosphère, crée une barrière qui empêche une partie de la chaleur due au rayonnements solaires de s'échapper. C'est cet effet de serre qui nous offre nos climats doux et tempérés, il est notre bienfaiteur. Mais comme la bouffe, la clope ou l'alcool il devient un véritable poison lorsqu'il augmente. C'est un peu le principe du four dont notre activité (usines, centrales à charbon, véhicules...) augmenterait le thermostat. Pour information le thermostat 8 d'un four classique représente 220°C. Largement de quoi cuire ce que vous voulez.

220°C ? Mais il va pas bien ce bonhomme ! Pourquoi je perds mon temps à lire ces conneries ?

Attendez, une minute de patience, je m'explique.

La planète Vénus est considérée comme la petite sœur de la terre : à peine plus petite, d'une densité comparable à la terre et située dans ce que les scientifiques appellent "La zone habitable". Ni trop proche, ni trop loin du soleil. Des conditions pouvant accepter la présence d'eau liquide, la source de la vie sur terre.
Et bien cette petite sœur possède aussi son effet de serre. Mais autrement plus puissant. Sur Vénus cet effet de serre est responsable d'une température moyenne de 450°C ! De jour comme de nuit ! Un être humain s'y carboniserait en quelques secondes. Pourtant on suppose que Vénus dans le passé aurait pu offrir des conditions climatiques comparables à celles de la terre.

Alors nos prévisions alarmistes d'ici 1 siècle, quelles seront-elles dans 1000, 2000 ou 10 000 ans ? Je parlerai de la planète Mars plus tard, mais nous savons déjà qu'un climat planétaire peu changer radicalement !

Très peu de chance que cela se produise sur Terre ? Entendu, je veux bien l'admettre. Mais que faites vous du principe de précaution ? L'homme est un enfant : attention c'est chaud, ne touche pas ! Mais l'enfant touchera, une fois qu'il se sera brûlé, il n'y touchera plus.

Attention l'automobile pollue ! Mais face à la crise économique, le gouvernement a réagi avec une vélocité jamais vue auparavant : on injecte des milliards d' euros dans l'industrie automobile, on instaure une prime à la casse, il faut impérativement que le troupeau de mouton que nous sommes continue de consommer, de polluer, bref, d'acheter des voitures coûte que coûte ! voir ici : édifiant !

Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui, j'ai la nausée...

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